DVP assigne le réseau social professionnel LinkedIn en justice pour le compte de ses 381 membres, éditeurs et agences de presse, dont elle représente les droits.
DVP reproche à la plateforme d’exploiter sans contrepartie les contenus produits par près de 900 publications de presse et plusieurs dizaines d’agences de presse*.
Depuis 2019, la législation permet aux éditeurs et aux agences de presse d’obtenir des plateformes une compensation financière lorsque leurs contenus sont réutilisés en ligne.
Depuis 2 ans, DVP a pu conclure des accords avec Google, Meta et Bing, moteur de recherche propriété de Microsoft. Du côté de LinkedIn, qui appartient pourtant lui aussi à Microsoft, le silence est assourdissant.
Jean-Marie Cavada, au lendemain du renouvellement de son mandat de président de DVP se désole de la situation : « Alors qu’une directive européenne a été votée en 2019, transposée immédiatement en France, instaure un droit voisin aux éditeurs et aux agences de presse, il est incroyable qu’un acteur comme LinkedIn refuse de transmettre une quelconque information concernant les usages des contenus de presse sur ses services. A l’heure où la presse est plus en danger que jamais, il est urgent que les droits des éditeurs et des agences de presse soient respectés. Si les conditions d’une négociation transparente et équitable ne sont pas réunies, DVP continuera d’emprunter toutes les voies à sa disposition pour défendre ses membres.
* l’intégralité du répertoire représenté par DVP est accessible sur cette page.